2009-03-21

Congédiements sauvages — la réalité du marché du travail?

Suite à Sévices cachés de Jobboom

Les relations entre un employeur et un employé ne sont pas éternelles: elles peuvent finir en raison de la fin d'un contrat ou à cause des changements de la situation économique, et c'est normal. Mais, parfois, cela se passe soudainement pour un employé, quand il se fait mettre à la porte sans préavis et ni explications. Il s'agit des congédiements sauvages. Étant donné la statistique mentionnée dans l'article, on peut envisager ce phénomène comme un problème général, répandu partout.

Les raisons qui motivent des employeurs à traiter leurs salariés d'une manière aussi désagréable peuvent varier. Les entreprises voudraient souvent contourner le syndicat, s'il y a lieu, et les lois du travail afin d'éviter de payer des indemnités de départs.
Divers conflits entre le personnel et les supérieurs peuvent toujours se produire et être perçus en tant qu'insubordination.
Les motifs diffèrent, mais le résultat est le même: si la compagnie a décidé de se débarrasser d'un salarié indésirable, soyez sûr, qu'elle fera tout pour que arriver à son but.

Les conséquences de telles mésaventures sont vraiment dévastatrices pour les gens congédiés de façon sauvage. Mettez-vous à leur place: vous venez de perdre votre emploi, personne vous n'explique pour quoi ce se passe, ni remercie pour tous ces ans que vous avez dévoués à la compagnie et finalement, aucune compensation ne vous se profile sur l'horizon.
Même si un licenciement s'était discuté, il causerait du stresse et des problèmes de genre psychologiques!

Bien sûr, une personne tellement mal traitée a le droit de contester cette décision soit en ayant porté une plainte à la Commission des normes du travail ou à un tribunal civil. Mais le fait est qu'être stressé à cause du congédiement récent n'est pas une drôle épreuve.
Il ne faut plus d'oublier des dépenses variées que de telles activités déclenchent. Les courts considèrent des plaintes, les syndicats gardent les intérêts de leurs membres, les juristes et les avocats sont toujours en train de chercher de nouveaux clients parce que des processus pareils leur donnent beaucoup d'ouvrage. Bienvenue! Le système attend de votre argent. Il faut le nourrir constamment.

Mais tout n'est cependant pas si très tragique. Les trois parties qui constituent le marché du travail, employeurs, employés et institutions appelées à contrôler les relations entre les deux premières, sont toujours capables de trouver d'une pistes de solution. Si vous êtes prêt à lutter pour vos droits vous réussirez à recevoir une satisfaction ou, au moins à élaborer un compromis. Ici, au Québec, ce n'est pas trop compliqué de trouver l'information sur les droits et les obligations d'un employé et un employeur.

Le seul point évident en situation pareille est le fait que l'employé et l'employer entameront sa réputation quelle béton qu'elle soit. Ils abîment son karma. Ce qui a fait un mauvais départ, cela ne finira jamais bien. (finira mal?)

Pensez-vous, qu'il vaille la peine de prendre en main son sort et vous en aller avant que la compagnie vous montrera la porte. Si vous voyez que tout vous accule au mur, serait-il une bonne idée d'entreprendre quelque pas prévu? Je ne parle pas de qu'affaiblir la position courante comme le consentement d'une réduction du salaire. Au contraire, en voyant qu'on a rien à perdre, vous pourriez par exemple essayer de discuter une promotion ou une augmentation, autrement dit, vous pourriez parler de ce dont vous rêviez longtemps mais n'aviez jamais de courage à l'aborder.

Moi personnellement, j'ai été congédié soudainement une seule fois pendant toute ma carrière. Je ne voudrais pas répéter cet expérience. De l'autre côté, je comprends bien que ce ne soit pas possible de prévoir tout.

Vu la crise financière courante, on peut dire qu'il est probable que le nombre de congédiements sauvages montera en flèche à l'avenir proche. Cette éventualité nous doit propulser à augmenter notre qualification et améliorer les relations dedans l'équipe et avec les supérieurs.

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